samedi 25 juin 2016

Le Peuples des Minuscules, tome 1

HISTOIRE

Parce que sa mère doit partir, Midge passe plusieurs semaines chez son oncle.
Là-bas, elle découvre les joies de la vie champêtre, mais surtout le peuple des Minuscules, des créatures féeriques dont leur habitat est menacé d'extinction...

CRITIQUE

Depuis le temps que je voulais lire cette saga, je suis plutôt heureuse d'avoir pu l'emprunter à la bibliothèque. Parce que vu la grande déception que j'ai ressenti, j'étais malgré tout contente de ne pas avoir dépensé neuf euros pour ce titre. Même si c'était la version poche.

On suit donc Midge, une ado contrainte de vivre chez son oncle, le temps que sa mère parte pour jouer du violon dans un prestigieux orchestre. Mais voilà qu'elle découvre l'existence des Minuscules, un petit peuple féerique dont leur vie est gravement menacé ; en effet, l'oncle de Midge souhaite vendre ses terres, là où se sont établis les petites créatures...

Le gros reproche que je fais à ce roman, ce sont les longueurs interminables dont il est pourvu.
Car le roman est très lourd, empli de descriptions parfois interminables et de scènes qui font difficilement avancer l'intrigue.
Du coup, l'ennui s'est pointé à plusieurs reprise, ce qui fait que j'ai décroché régulièrement.
L'histoire en elle-même est plutôt sympa, même si je l'ai pas trouvée très transcendante. J'en attendais autre chose... Plus d'actions, notamment. Or, si vous voulez que ça bouge, va falloir attendre un trèèèèèèès long moment. Et encore, je n'ai pas accroché plus que ça à ces scènes. J'avais tellement hâte d'en finir que mon attention n'a pas beaucoup mise à contribution...

Concernant les Minuscules, c'est véritablement le gros point positif du roman. On apprend à connaître ce peuple, divisé en cinq tribus et à découvrir leur mode de fonctionnement. J'ai adoré la façon dont l'auteur aborde sa mythologie, de façon plutôt complexe, je dois le souligner.
Car on aborde le monde des Minuscules de façon abrupte : des noms donnés ainsi, des fonctions qu'on explique quelques paragraphes plus loin... Il faut un certain temps d'adaptation pour appréhender au mieux l'univers. Personnellement, j'ai été séduite par ce petit monde, même s'il est très loin d'être accueillant envers les humains (les Gorjis comme les Minuscules nous appellent). Et certains d'entre eux se croient même au-dessus des autres, se permettant ainsi des actes de cruauté qui n'ont rien à envier à ceux des homos sapiens.
Bref, c'est l'élément le plus intéressant de ce premier tome, pour moi.

Les personnages ne sont guère travaillés, et n'ont même pas de capital sympathie (ou presque).
J'ai par exemple trouvé Midge très fade, comparé à Petit Marten ou Henty, deux Minuscules qui, eux, m'ont vraiment séduite. Ce sont d'ailleurs les seuls persos auxquels je me suis attachée durant toute ma lecture.
J'ai trouvé les autres plutôt banals, je n'ai jamais éprouvé la moindre attache. A mes yeux, ils ne sont pas suffisamment travaillés pour qu'on puisse vraiment s'y identifier. Et cela me frustre beaucoup car, en tant que lectrice, j'aime éprouver de la sympathie, qu ce soit pour les personnages principaux ou secondaires. Et là, rien. Ça m'ennuie énormément.

Le style est pour beaucoup dans ma déception globale du récit. Car je le trouve assez lourd, tant côté intrigue (trop de scènes de remplissages) que côté descriptions. L'auteur s'attarde sur des éléments qui, pour moi, ne participent pas vraiment à l'avancement de l'histoire et encore moins au développement des personnages.

Un premier tome bourré de descriptions, de scènes parfois inutiles, le tout sous une plume assez lourde. Sans compter des personnages qui manquent cruellement de profondeur, malgré une histoire finalement sympathique.
Seule la mythologie sur les Minuscules sauve la mise, mais, à l'heure actuelle, je ne sais toujours pas si je vais lire la suite...

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