lundi 18 décembre 2017

Ô nation sans pudeur

HISTOIRE

Trois membres du personnel de la Compagnie doivent rester dans les locaux afin que les nouveaux propriétaires puissent faire un état des lieux, pour se les approprier. 
Ce huit-clos de plusieurs jours va permettre aux tempéraments et aux cœurs de s'échauffer...

CRITIQUE

Je n'avais encore jamais lu de roman de Philip K. Dick et celui-ci me faisait de l’œil à chaque fois que je le voyais à la bibliothèque. J'ai fini par l'emprunter et j'ai bien fait, parce que si je devais mettre un seul mot sur cette lecture, c'est ; ennuyeux.

On se centre sur trois personnages, deux hommes et une femme : Verne, Cari et Barbara. Ils doivent garder les locaux désertés de la Compagnie, jusqu'à ce que les nouveaux propriétaires débarquent pour prendre possession des lieux.

Même si je ne m'attendais pas à trouver des éléments fantastiques dedans, je pensais malgré tout qu'on aurait droit à un huit-clos étouffant, avec une pincée de suspens et de tension.
Ben pas du tout !
A la place, on a droit à une série de flashs-backs sur les personnages, leur vécu et comment ils en sont arrivés à la situation initiale. Et franchement, c'est pas super passionnant : entre les histoires d'amour (et de sexe), les relations professionnelles, une petite partie de leur enfance, etc, je me suis rapidement lassée.

En dehors de ces retours dans le passé, le huit-clos en lui-même est là encore, pas très intéressant : le trio se perd parfois dans des digressions qui n'apportent rien de spécial et alourdissent encore davantage le récit.
Mais surtout, on dirait que le récit est avant tout une sorte de passage à l'âge adulte pour l'un des personnages, à savoir Cari. Ce dernier se comporte plutôt comme un jeune adolescent qui découvre le monde, mais qui n'a pas vraiment d'expérience dans les relations. Et plus particulièrement dans les relations amoureuses.
Cela se confirme avec l'analyse qu'on peut trouver en fin d'ouvrage, que j'ai lu en diagonale. D'une part parce que les analyses d’œuvres m'ennuient, mais aussi parce que j'aime me faire ma propre vision d'un livre, sans qu'on me l'offre sur un plateau d'argent.

Si le récit ne m'a pas plu, c'est aussi le cas pour les personnages.
Je n'ai éprouvé aucune attache pour aucun des trois. Je me suis sentie très distante vis-à-vis d'eux. Déjà leur passé ne m'intéressait pas du tout, mais les voir ensuite partir dans des discussions à n'en plus finir, ça m'a agacée.
Je n'en retiens donc absolument rien.

Heureusement que ça a le mérite de se lire rapidement. En fait, cette chronique est très courte, parce que finalement, y a pas grand chose à dire dessus.

Ennuyeux, c'est le seul mot que j’emploierais pour donner mon avis global sur ce roman. Histoire et personnages ne sont pas intéressants. Ça se lit tout seul, mais c'est bien la seule qualité que j'ai pu trouver à ma première "rencontre" avec Philip K. Dick.

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